Son nom réveille en nous tous des souvenirs merveilleux...ces dames de Tournez-Manèges que nous regardions s’adresser à des candidats en manque de neurones...
Il y avait Simone, déjà d’un certain âge, qui ahanait des propos insensés avec une voix sénile. (Non, Simone, si tu lis ceci, on plaisante : tu étais la plus belle et la plus talentueuse.)
Il y avait la paire de choc : Fabienne Egal et Evelyne Leclercq. Ces deux commères baissaient sensiblement la moyenne d’âge des personnes présentes à l’émission. Qu’ont-elles subi, les pauvres...
Présenter une émission d’une telle audace, un tel défi télévisuel et intellectuel, était une preuve inéluctable de leurs qualités professionnelles et humaines.
Mais celui qui, de par son jeu d’orgue exceptionnel, ses soli orgueilleux, ses faciès festifs et avenants, sa volonté de mettre le feu au public, faisait exploser l’émission et la transcendait, était bien entendu l’immense, le faramineux, le magnifique, l’absolu, l’institution, CHARLY OLEG ! !
Le voir, de ses doigts agiles, interpréter les standards de la chanson française (de La Danse Des Canards jusqu’aux ultimes chefs-d’oeuvre d’André Bézu), entendre ses improvisations, discrètes dans les (nombreux) temps morts de l’émission, et soudain explosant en une avalanche fabuleuse de doubles croches, le voir, joyeux, criant de sa voix improbable "ouaiiiii-hééééé", étaient les plaisirs essentiels de nos jours pluvieux.
N’oublions pas cependant que Charly a été acteur dans "l’insoutenable légereté de l’être" (1988) (titre original "the unbearable lightness of being")... aux côtés de Daniel Day Lewis et Juliette Binoche. [Bastien]
Par ailleurs, le grand Charly a participé à une autoparodie sur l’un des derniers albums de ludwig von 88 : Prophetes et nains de jardins dans un morceau intitulé avec justesse : Last Charly Oleg before apocalypse. [Lasca et Thomas]
à 20:26